Organisation et Ecologie au Quotidien

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Partageons nos expériences pour la protection de la Planète et de ses Occupants.

Le fruit de nos expériences

Le fruit de nos expériences

Il est recommandé par nos institutions de consommer 5 fruits et légumes quotidiennement pour se maintenir en bonne santé. En réalité un ordre d'idée est donné, mais il faudrait parler de portions (1 Portion = 80g). 2 à 3 portions de fruits par jour, c'est déjà bien. De préférence frais, bio, récoltés ou achetés sans emballage, de saison, locaux, mûrs et non oxydés (tâches brunes ou trop mûrs). Après 2 à 3 verres d’eau à température ambiante au réveil, l’idéal est de commencer la journée par une assiette de fruits à jeun pour démarrer avec un apport en enzymes, vitamines, minéraux et sucres (Energie), puis de ne rien manger d’autres pendant une demie heure.  

Puis si vous en avez le temps et l'envie, libre à vous d'enchaîner ou non par un complément de petit déjeuner plus classique (boisson chaude, céréales, etc...)

Le fruit de nos expériences

Pourquoi manger les fruits avant tout repas et non après ?

Lu sur passeportsante.net : « les fruits transitent rapidement dans l'estomac mais sont digérés par l'intestin grêle où ils libèrent leurs sucres. Or, si l'estomac est plein, leur transit dans l'estomac sera plus long, trop long, et les sucres vont se transformer en alcool : la fermentation a commencé. Il vaut mieux donc déguster les fruits l'estomac vide. »

S'il est vrai que les fruits ne font que transiter par l'estomac, sans effort de ce dernier, l'argument de la fermentation, défendu par de nombreux sites de naturopathes ayant "pignon sur web", est démonté par nombre de spécialistes de la nutrition (Voir cet article de Thierry Souccar). Pour résumer : l'acide chlorhydrique de l'estomac est si puissant que toute bactérie nécessaire à une quelconque fermentation est détruite. 

La raison réelle de manger les fruits une trentaine de minutes avant le repas nous est fournie par le Docteur Hiromi Shinya (dont nous vous invitons à lire au moins un de ses livres : "Le régime Shinya" ou "Tout se joue dans l'intestin") : Les enzymes. Ces enzymes sont des catalyseurs. Il fonctionnent comme intermédiaires dans toutes les réactions chimiques du corps et de la vie en générale. "Les enzymes sont nécessaires pour décomposer les nutriments des aliments dans l’estomac. Il y’a de 3000 à 5000 types d’enzymes dans le corps humain, ou plus". Et des enzymes, il y en a plein dans le fruit, ne serait-ce que pour le faire mûrir. En dehors de l'apport nutritif, le fruit prépare le futur repas. Non seulement le fruit composé d'éléments simples, ne demande aucun effort à l'estomac, mais en plus il apporte quantité d'enzymes au système digestif qui vont participer à la digestion du repas à venir.

Maintenant, prendre un fruit en fin de repas, selon la tradition, ce n'est pas grave (l'estomac depuis des centaines de milliers d'années d'expérience sait faire le tri et mettre les priorités !).... mais ce n'est tout simplement pas optimum, plus vorace, plus fatiguant et au final moins économique.

Un apéro avec du melon coupé en petits morceaux, des tomates cerises, des olives, quelques noix de cajou (pour les grands jours), n'est-il pas mieux qu'avec des gâteaux apéritifs industriels à l’huile de palme ? 
 

 

La « théorie du fruit » avait été proposée de façon empirique par d'autres précurseurs comme le Miam-Ô-Fruit de France Guillain, dont nous nous sommes inspirés, sans la pratiquer intégralement… car un peu compliqué. Dans ma prime jeunesse (années 80), ma mère nous avait habitué à manger une pomme un quart d’heure avant le repas. Cette connaissance ne date donc pas d’hier.

Par contre, ne pas consommer de jus de fruits ! Ce sont des bombes énergétiques, du fait de l’absorption rapide et importante de fructose sans les fibres et sans les enzymes !. L’effet est aussi délétère que le jus soit pressé par vous ou acheté. Cette dernière option étant la moins bonne de toutes, pour des raisons évidentes : emballage, transport, transformation, ajout de saccharose, conservateurs, etc…). Et si vous le pressez vous-même, faites votre jus avec 1 seul fruit juteux (une orange par exemple). Du coup, un presse-agrumes manuel suffit largement (Voir l'article : cuisine et dépendances).

Florence Rossi - Doctissimo.fr : « Sous forme liquide, l’index glycémique est plus élevé que celui du fruit entier, à cause notamment de la plus faible quantité de fibres. Les jus de fruits sont plus hyperglycémiants que les fruits. Ils stimulent la sécrétion d’insuline et ainsi le stockage des graisses ».

 

 

Mais comment assurer un approvisionnement en fruits constant : 

La conservation du fruit est un enjeu majeur pour ne pas gâcher. Surtout quand il est nature, donc non traité. L’idéal est évidemment de le manger frais, mûr, lavé, tout juste après la cueillette ! 

Pour certains d’entre-eux dit climactériques (Pommes, Poires, Bananes, Kakis, Kiwis, Maracudjas, Mangues, Pêches, Nectarines, Abricots, Prunes, Melons, Tomates, Avocats), ils peuvent être achetés ou cueillis verts. Ils vont continuer de mûrir à l’air libre grâce au gaz éthylène qu’ils dégagent. Les « recordfruits » en la matière, sont la banane, la pomme et le kiwi. Ils produisent beaucoup d’éthylène et font mûrir les fruits environnants, tout en étant eux-même particulièrement sensibles à cet éthylène dégagé pour leur propre maturation. En gérant leur murissement, vous pouvez ainsi vous assurer une consommation constante. Naturellement, il faut surveiller vos corbeilles de fruits une à 2 fois par jour. Vous les éloignez ou non les uns des autres, vous les tournez délicatement, selon nécessité. Vous accélérez aussi la maturation d’un fruit climactérique en l’enveloppant dans du papier journal. Par ailleurs, pour la pomme, le kiwi, le kaki, le melon, les agrumes, vous pouvez aisément prolonger leur conservation au frigo, pour une semaine ou plus. Dans les bacs fruits et légumes de votre réfrigérateur, la plupart des fruits ne supporteront pas plus de 2 à 5 jours selon leur maturité et variété. La banane, elle doit mûrir à l’air libre attachée à ses congénères (la main), et ne supportera qu’une journée au frigidaire, voire 2 au grand maximum. 

 

 

Justement, le frigidaire. Nous ne pouvons pas nous en passer, si nous ne voulons pas que nos fruits aillent directement au compost. Certes, avec le froid, il y aura un peu de perte qualitative, que vos fruits soient pré-découpés ou non. Pertes modérées par d’autres critères : si vos fruits sont colorés (beaucoup d’anti-oxydants) ou non (la pomme doit être conservée entière car sinon les morceaux du fruit s’oxydent). Mais pas de quoi dramatiser non plus à en croire cet article de l’université de Montréal sur les fruits et légumes. Beaucoup de sites web traitent de ce sujet. En ce qui nous concerne, nous faisons nos propres expérimentations. Par exemple, nous pouvons lire sur internet que la tomate est « frileuse », ce qui ne nous empêche pas de mettre au frigo celles qui montrent des signes de mûrissement trop avancés. Et ça passe très bien une fois dans la soupe ou une entrée.

Autre moyen de conserver le fruit : la congélation. Certains articles considèrent qu’il n’y a pas tant de perte de vitamines en congelant. La congélation dépanne bien, même si une fois décongelé et malgré ce qui peut nous être dit, nous trouvons que le goût n’est plus le même !

Acheter des fruits en conserve dépanne bien aussi. Voir cet article sur Passeportsante.net. Mais nous trouvons aussi que le goût n’est plus le même.

Enfin, la transformation du fruit (confitures, sorbets, conserves, fruits secs) sont d’autres solutions souvent succulentes et répondant bien à certaines situations (efforts sportifs, petits plaisirs, compléments alimentaires) qui malgré la perte des vitamines C (acide ascorbique) et B9 (acide folique) resteront toujours mieux en apports nutritifs (Sucres.. parfois trop, Glucides, Fibres, Minéraux, autres Vitamines), que de se priver totalement de fruits. D'autant plus si la transformation est bio, artisanale ou "maison".
 

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Et si le fruit n’est pas bio :

Si le fruit n’est pas bio, issu vraisemblablement d’un modèle agricole intensif, Il sera alors moins nutritif. Le fait est avéré, même si les études diffèrent sur la proportion des pertes en nutriments. Pour ordre de grandeur, une tomate des années 1980 produite de façon « conventionnelle » contiendrait dix fois moins de cuivre qu'une tomate de 1930 (Source Notre-Planete). Elle contiendra par contre des résidus de pesticides, néfastes pour la santé. Petite synthèse des informations trouvées sur le net ou dans les médias, à propos de ces facteurs nocifs des produits non bio  :
* Pas de statistiques dénichées au sujet de ces fruits qui sont parfois même considérés comme sans résidus de pesticides : Mangues, Kaki, Goyave, Carambole, Maracudja.
* Les moins chargés : Ananas, Banane.
* Assez chargés : Avocat (23% - 27%), Kiwi : (25% - 27%), Mirabelle (35% - 51%).
* Les plus chargés : Poire, Pomme, Pamplemousse/pomelo, Orange, pêche/nectarine, abricot, fraise, cerise (88%), Clémentine/Mandarine (88%), raisin (89%).

Les fruits non bio à fuir sont ceux qui ne s’épluchent pas (raisin, cerise, …). Le simple nettoyage à l’eau, de mise pour tous les fruits et légumes, ne suffit pas. Pour les autres, évidemment, il faut les éplucher en n’hésitant malheureusement pas à enlever une pellicule épaisse de pulpe sous la peau.

Protocole fastidieux qui incite donc à manger des fruits bio… à croquer une pomme à pleine dent ! Car la peau du fruit est de plus très riche en vitamines.

 

Le fruit de nos expériences

Notre pratique : 

Le matin : depuis de nombreuses années, les fruits au petit déj’, dégustés et mastiqués calmement, est notre seul prise de fruits dans la journée. Hormis la tomate, l’avocat, le concombre, le melon, la pastèque, les olives que nous prenons parfois en entrée ou en apéro, le midi avant de déjeuner. 

Boulot oblige, seuls le week-end et jours de congés, une demi-heure plus tard, nous nous octroyons un petit supplément sous forme d'un ramequin de céréales/graines bio, dans du lait riz-amandes bio ou autre « lait végétal » de ce genre.

Le midi : un plat principal fait maison, équilibré, intégrant féculents et légumes. Nous nous complémentons modérément en vitamine B12, mais sinon, très très occasionnellement nous intégrons du poisson, poulet fermier, oeuf à notre déjeuner.

Le soir : soupe de légumes maison !

Notre supplémentation en B12 (Methylcobalamine) est notre seul apport en compléments alimentaires. De même, nul besoin d’importer des super-aliments venus de loin pour compléter ce régime au final simple et moins coûteux qu’une alimentation traditionnelle/industrielle.

Une fois par semaine, nous faisons un mini-jeûne, appelé aussi jeûne intermittent ou séquentiel ou fasting. Il est privilégié au jeûne longue durée par le Docteur Hiromi Shinya. Le mini-jeûne se pratique, simplement en ne prenant pas la soupe du soir, pour obtenir le délais de 16h00 à 18h00 entre 2 repas (Méthode 16/8 - la plus courante), déclenchant ainsi le « mode autophagie » de nos cellules. Dans ce contexte de stress par manque de nutrition, la cellule se détoxifie, se répare.  (Recherche Brigitte Galliot - Université de Genève). Visiblement, c'est une méthode toute simple, très économique et pas dangereuse pour perdre, en prime, un peu de poids.

Juste un conseil après la dégustation des fruits : se rincer la bouche avec une petite quantité d'eau, à faire circuler autour des dents et des gencives. Puis avaler, tout simplement pour ne pas laisser trop de sucre sur l'émail des dents, et ainsi ne pas favoriser le développement de caries !

Ce type d’alimentation contribue à nous maintenir en bonne santé durablement.

Le fruit de nos expériencesLe fruit de nos expériences

Les seuls déchets que nous produisons se valorisent dans le compost. Autrement dit, nous rendons à la nature ce qu’elle nous a donné et ainsi de suite. 

Quand ils ne viennent pas de notre jardin, pour transporter les fruits achetés chez nos petits producteurs locaux ou magasins bio, nous utilisons :
- Toujours le même sac plastique,
- Une petite cagette en bois ou un petit carton,
- Le sac nylon pliable

 

A propos du Docteur Hiromi Shinya :  

Né au Japon en mars 1935, il a 84 ans. Voilà un chirurgien gastro-entérologue ayant exercé toute sa carrière aux Etats-Unis qui rompt avec une statistique de 2007, qui rapporte que l’espérance de vie des médecins américains était de 58 ans. Autant dire que contrairement à ses confrères décédés trop jeunes, il sait de quoi il parle en matière de santé et d’alimentation ! Mieux, en 45 ans, il n’a jamais interrompu son travail pour raison de santé, malgré un rythme de vie très soutenu entre le Japon et les Usa.

Il a pratiqué des endoscopies sur plus de 350000 patients. Il a donc profité d’une bonne cohorte expérimentale pour soutenir les thèses développées dans ses livres ! Au final, la lecture de « Régime Shinya - L’enzyme miracle » et « Tout se joue dans l’intestin », nous a permis d’affiner et comprendre une pratique alimentaire de simple bon sens, qui se rapprochait déjà de ce que le Docteur Shinya détaille dans ses livres. 

« Régime Shinya - Page 53 : Un trait commun que l’on trouve chez les gens qui ont un bon système digestif, c’est qu’ils mangent à profusion des aliments frais contenant de nombreux enzymes. »
 

Article complémentaire : 

- Les 20 meilleurs fruits de la planète : https://www.healthline.com/nutrition/20-healthiest-fruits 
- La table de référence de la composition nutritionnelle des aliments - Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) :… une vrai référence, avec les sources des travaux scientifiques sur chaque aliment !

Mise à jour : 09-08-2020 (Chapitre sur les portions de fruits)
Mise à jour : 06-01-2020 (Chapitre sur les pesticides)
Mise à jour : 13-07-2019 (Chapitre sur la conservation)
Date de création : 27-06-2019

 

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Commenter cet article

C
Je consomme régulièrement des fruits, mais il peut être difficile d’en manger 5 par jours. Je compense donc avec du yaourt aux fruits et par du jus frais. Mais, c’est vrai que cela fait du bien à son corps d’ingurgiter tous ces fruits.
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